13 métiers dans l’audiovisuel qui recrutent
Cinéma, télévision, Internet, jeux vidéo…, les possibilités d’emploi dans le domaine de l’audiovisuel sont multiples. L’industrie est sans doute l’une des plus pourvoyeuses d’emplois étant donné son omniprésence dans la société contemporaine.
Si vous êtes intéressé par le secteur de l’audiovisuel, voici une liste de 13 métiers que vous pouvez envisager, leurs attributions et le salaire correspondant.
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Ingénieur du son
En quoi consiste le métier d’ingénieur du son ?
L’ingénieur du son est un expert en sonorisation, en prise de son, en enregistrement et en retransmission. Très recherché par les sociétés de production audiovisuelle et du cinéma, l’ingénieur du son travaille dans des conditions parfois loin des studios.
Ce spécialiste des sons évolue en étroite collaboration avec les réalisateurs et les producteurs. Sa mission consiste à proposer la meilleure technique pour obtenir un très bon effet sonore sur une réalisation. Ainsi, avec l’aide d’un technicien, il choisit et installe les meilleurs micros de façon à ne jamais les laisser apparaître à l’écran.
L’ingénieur du son peut exercer dans divers endroits, notamment : les salles de concert, les festivals musicaux, les salles de jeux, les plateaux télé, etc.
Quelle formation pour devenir ingénieur du son ?
Il n’existe pas un diplôme spécifique qui conduit au métier d’ingénieur du son. Néanmoins, quelques formations allant du Bac +2 au Bac +3 vous permettront d’acquérir les fondements nécessaires pour l’exercer. On peut citer par exemple :
- le BTS métiers de l’audiovisuel, option métiers du son ;
- le Diplôme d’étude supérieure technique du son ;
- la licence professionnelle ; nouvelle technologie du son ;
- le Diplôme des arts et techniques du théâtre, parcours concepteur son ;
- le Diplôme de musicien-ingénieur du son.
Quel est le salaire moyen d’un ingénieur du son ?
Le métier d’ingénieur du son, comme d’autres de cette liste, relève le plus souvent du régime de l’intermittence. Cependant, les professionnels qui évoluent au sein d’un service public peuvent toucher entre 1 600 et 2 500 euros brut par mois, en fonction de l’expérience.
Monteur
En quoi consiste le métier de monteur ?
Le monteur est un professionnel chargé de l’assemblage technique et artistique des images et des sons dans le but de donner à une production, un rythme et des effets sonores particuliers. Il peut se référer à un scénario prédéfini ou réaliser le projet en définissant lui-même la durée des plans et leur enchaînement.
Dans le domaine cinématographique (montages de film, de bande-annonce et d’animés), il reçoit tous les rushs de la vidéo dans le but de la rendre la plus claire possible. Ses compétences sont également très appréciées par les Youtubeurs, les institutions (vidéo d’entreprise et de marque) et les chaînes de télévision.
Quelle formation pour devenir monteur ?
De nombreux cycles de formations délivrent les connaissances nécessaires pour exercer le métier de monteur. Un BTS métiers de l’audiovisuel option montage et postproduction ou un certificat supérieur de formation professionnelle de montage vidéo sont des diplômes de niveau Bac +2 qui donnent accès au métier.
Des formations plus spécialisées permettent aussi d’acquérir les connaissances théoriques et pratiques liées au métier de monteur. On peut citer par exemple le BUT MMI – métier du multimédia et de l’Internet (Bac +3) ou le diplôme de l’École nationale supérieure Louis Lumières spécialité cinéma (Bac +5).
Quel est le salaire moyen d’un monteur ?
À la télévision, un monteur débutant touche au minimum le SMIC. Mais dans le secteur du cinéma, le professionnel est rémunéré à environ 1 500 euros brut par semaine, soit près de 6 000 euros brut par mois.
Animateur 2D/3D
En quoi consiste le métier d’animateur 2D/3D ?
Professionnel incontournable dans le paysage audiovisuel, l’animateur 2D/3D a pour mission de rendre vivants les personnages d’une production audiovisuelle. Il se charge essentiellement de créer les formes et les mouvements de ces derniers, d’ajuster les plans ainsi que les effets visuels.
Pour assurer sa mission, l’animateur 2D/3D s’appuie sur le story-board, le layout, les graphismes et la feuille d’exposition de l’œuvre pour mieux comprendre la demande des producteurs et des réalisateurs.
Quelle formation pour devenir animateur 2D/3D ?
Le DN MADE, diplôme national des métiers d’art et du design (niveau Bac+3), propose une spécialité en animation. C’est l’une des formations idéales pour accéder à la profession d’animateur 2D/3D.
Le BUT informatique, option imagerie numérique, le BUT métiers du multimédia et de l’Internet ou les Bachelors d’écoles spécialisées en jeux vidéo et conception 3D sont des diplômes qui y conduisent également.
Par ailleurs, le centre national des écoles françaises et de l’image animée a mis en place plusieurs formations qui rendent apte à l’exercice de ce métier.
Quel est le salaire moyen d’un animateur 2D/3D ?
Au début de sa carrière, un animateur 2D/3D gagne environ 2 000 euros brut par mois. En capitalisant de l’expérience, il peut évoluer vers des postes de responsabilités en tant qu’assistant-réalisateur, réalisateur ou directeur artistique. Cette évolution implique une amélioration considérable de son salaire.
Assistant de production
En quoi consiste le métier d’assistant de production ?
L’assistant de production occupe des fonctions de haute importance au sein des industries de production cinématographique ou d’émissions télévisées. Il coordonne les opérations économiques et artistiques entre l’administration et les réalisateurs.
Travaillant en étroite collaboration avec le responsable de gestion et de la communication, il met au point les documents financiers et de production. Dans son métier, il prend part aux tournages en tant qu’intermédiaire entre le producteur et l’équipe de tournage.
Quelle formation pour devenir assistant de production ?
En plus de la polyvalence, de l’aptitude managériale, de l’organisation et du sens du relationnel qui sont des qualités indispensables pour prétendre à ce métier, une formation académique est obligatoire.
À ce propos, le futur assistant de production peut viser un BTS métiers de l’audiovisuel (Bac+2), une licence d’art du spectacle ou un Bachelor assistant de production audiovisuelle.
Quel est le salaire moyen d’un assistant de production ?
La rémunération d’un assistant de production varie en fonction de la capacité de la structure qui l’emploie et de son expérience. Dans tous les cas, il touche environ 2 000 euros brut par mois en début de carrière. Un salaire susceptible de grimper avec le temps pour atteindre le montant de 3 000 euros brut par mois.
Technicien supérieur en audiovisuel
En quoi consiste le métier de technicien supérieur en audiovisuel ?
Sa mission principale consiste à analyser le cahier de charges relatif à l’exécution d’un projet, à préparer la logistique et à conseiller le positionnement des preneurs de son, des éclairagistes, des caméramans, etc. Ainsi, en fonction des directives des réalisateurs et des producteurs, le technicien supérieur en audiovisuel prend intégralement en charge l’organisation du tournage.
Il s’occupe de la location ou de l’achat du matériel de tournage, la réalisation des devis et de la réservation de studio de montage et de postproduction. Il peut exercer dans différentes structures de l’univers audiovisuel, notamment dans les studios de cinéma, à la télévision, à la radio, dans les maisons de jeux vidéo, dans les sociétés de productions, etc.
Quelle formation pour devenir technicien supérieur de l’audiovisuel ?
Plusieurs formations permettent d’acquérir les connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour évoluer à ce poste. Elles vont essentiellement du Bac +2 au Bac +5 :
- BTS Métiers de l’audiovisuel ;
- BTS Design graphique ;
- Diplôme d’études supérieures de réalisation ;
- Licence professionnelle technique de son et de l’image ;
- Master professionnel cinéma et audiovisuel, réalisation et création.
Quel est le salaire moyen d’un technicien supérieur en audiovisuel ?
En tant qu’intermittent du spectacle, le technicien supérieur de l’audiovisuel perçoit souvent une rémunération au cachet. Et cela varie en fonction des missions, du type d’événement et des horaires. Néanmoins, le salaire moyen de ce professionnel est évalué à 2 500 euros brut par mois.
Technicien d’exploitation vidéo
En quoi consiste le métier de technicien d’exploitation vidéo ?
Spécialiste des intermittents du spectacle, le technicien d’exploitation vidéo est spécifiquement chargé de la gestion et de l’installation du matériel de prise de vue.
Il procède également au réglage des projecteurs et spots en vue de garantir une meilleure mise en image du programme audiovisuel. Il enregistre les séquences, et à l’aide d’une palette graphique, traite les images et corrige les éventuels défauts techniques.
Enfin, en collaboration avec les réalisateurs, le technicien d’exploitation vidéo va coordonner la diffusion de l’image.
Quelle formation pour devenir technicien d’exploitation vidéo ?
Pour accéder à ce métier sans grande difficulté, il est fortement recommandé de valider un BTS Métiers de l’audiovisuel en 2 ans après le baccalauréat.
Quel est le salaire moyen d’un technicien d’exploitation vidéo ?
Le salaire moyen d’un technicien d’exploitation vidéo débutant est de 1 500 euros brut par mois. Avec le temps et l’expérience, cette rémunération peut s’améliorer et passer à 3 000 euros brut par mois.
Journaliste reporter d’images
En quoi consiste le métier du journaliste reporter d’images ?
Il s’agit d’un professionnel de terrain chargé de capter rapidement les images d’un événement (photos ou vidéos) à des fins informationnelles. Polyvalent, le journaliste reporter d’images part seul en reportage et s’occupe simultanément de l’image, du son et des textes.
Grâce à la Betacam ou une caméra numérique, il collecte les informations visuelles et sonores. Il s’occupe ensuite du traitement et du montage pour une diffusion immédiate. Représentant une équipe à lui seul, il cumule les fonctions de cameraman, de preneur de son, de monteur, de réalisateur, etc.
Quelle formation pour devenir journaliste reporter d’images ?
Il n’existe pas un cursus typique conduisant au métier de journaliste reporter d’images. Le prétendant doit néanmoins s’inscrire dans les écoles de journalisme pour suivre une formation reconnue par la profession. Le CELSA (Master option journalisme), le Centre de Formation des journalistes (CFJ) de Paris ou encore le Centre universitaire d’enseignement du journalisme de Strasbourg sont quelques adresses.
Quel est le salaire moyen d’un journaliste reporter d’images ?
Si le JRI évolue en libéral, il touche souvent des piges ou forfaits journaliers allant de 90 à 150 euros, selon son niveau d’expérience. En tant que salarié, il gagne entre 2 000 et 2 500 euros brut par mois.
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Directeur de production
En quoi consiste le métier du directeur de production ?
Le métier de directeur de production couvre plusieurs corps de métiers et impose de nombreuses responsabilités. Dans le secteur culturel, il se charge de mobiliser les ressources financières, logistiques et humaines nécessaires pour concrétiser ses projets. Il peut s’agir de la création d’un album ou du tournage d’un film.
Dans le domaine industriel, il élabore les stratégies de mise en place de son entreprise, mobilise les équipes en charge de la production, identifie les besoins et supervise l’ensemble de la production (de l’organisation au résultat fini).
Quelle formation pour devenir directeur de production ?
Pour devenir directeur de production, peu importe le secteur, il est conseillé de se tourner vers une école d’ingénieur ou une université. Voici quelques exemples de diplômes qui permettent d’accéder à ce métier :
- le BTS métiers de l’audiovisuel ;
- la licence professionnelle de production et de diffusions télévisuelles ;
- le master en gestion de production, etc.
Soulignons que les études doivent être complétées par une expérience ou une certification spécialisée en management d’équipe avant d’occuper les fonctions du directeur de production.
Quel est le salaire minimum d’un directeur de production ?
La rémunération du directeur de production présente une importante disparité. Elle est essentiellement déterminée par son secteur d’activité ainsi que l’étendue de ses responsabilités. Dans tous les cas, son salaire est estimé entre 3 000 et 12 000 euros brut par mois.
Réalisateur
En quoi consiste le métier de réalisateur ?
À la fois chef d’équipe, créateur, gestionnaire et technicien, le réalisateur est un professionnel chargé de la réalisation d’un film (cinéma) ou d’une émission télévisée.
En tant que chef d’orchestre, sa mission commence par la prise en main du scénario et du story-board qu’il découpe en plans. Il précise également tous les détails concernant les axes de prises d’image et de cadrage. Par la suite, le réalisateur met en place les castings, les repérages et choisit le matériel ainsi que l’équipe de techniciens.
Pendant le tournage, il dirige les acteurs, supervise le travail des techniciens, établit un planning et respecte les délais. Après le tournage, et en fonction des modalités de son contrat, il peut assurer le montage.
Quelles formations pour devenir réalisateur ?
En plus d’une excellente culture générale et des compétences techniques confirmées, le futur réalisateur doit suivre des formations spécifiques avant d’accéder à ce corps de métier. À propos, il peut viser l’un ou l’autre de ces diplômes :
- le BTS métiers de l’audiovisuel, option image ;
- la licence arts, lettres et langues – cinéma et audiovisuel ;
- le diplôme d’études supérieures en film d’animation ;
- le master : scénario, réalisation et production ;
- la réalisation cinéma et télévision.
Quel est le salaire minimum d’un réalisateur ?
En tant qu’intermittent de spectacle, le réalisateur est rémunéré au cachet. Lorsqu’il exerce dans le domaine du cinéma, le salaire varie en fonction de sa notoriété, du type de film, de la maison de production et du succès du film. Dans tous les cas, il touche au minimum 5 000 euros brut par mois.
Cadreur
En quoi consiste le métier de cadreur ?
Que ce soit à la télévision ou au cinéma, le profil du cadreur est fortement recherché en raison de sa mission qui consiste à cadrer l’image et harmoniser les mouvements de l’appareil de prise de vue.
Dans la pratique, l’appellation « cadreur » est employée quand il s’agit du tournage d’un film réalisé avec une équipe entière. Dans ce cas, le professionnel a pour rôle de délimiter le champ visuel enregistré par la caméra.
Dans le monde télévisuel, le cadreur peut prendre la dénomination de cameraman et sa mission peut s’élargir au réglage de l’éclairage et à la supervision de l’enregistrement de son.
Lors d’un tournage, il anticipe et suit le mouvement de chaque acteur et est théoriquement le seul à suivre en direct les scènes futures du film. Doté d’un grand sens artistique et d’un esprit méticuleux, il est bien présent sur le terrain qu’en studio. Par ailleurs, s’il a un horaire de travail régulier à la télévision, ce n’est pas toujours le cas pour le cinéma.
Quelle formation pour devenir cadreur ?
Il existe différents cursus qui forment spécifiquement à ce métier. Le futur cadreur peut viser l’un ou l’autre de ces diplômes :
- le BTS métier de l’audiovisuel, option métiers de l’image (Bac +2) ;
- le Cadreur, opérateur de prises de vues vidéo et lumières (Bac +2) ;
- le Diplôme d’étude supérieure de réalisation (Bac +3) ;
- le Bachelor photographe et vidéaste (Bac +3) ;
- le Master professionnel cinéma et audiovisuel, réalisation et création (Bac +5).
Quel est le salaire moyen d’un cadreur ?
Le cadreur est un intermittent de spectacle et est souvent rémunéré à la journée ou à la semaine. Lorsqu’il travaille pour les sociétés de télévision, le cadreur gagne en moyenne un salaire estimé à 2 800 euros par mois.
Directeur de la photographie
En quoi consiste le métier de directeur de la photographie ?
Professionnel chargé d’assurer la qualité des images d’une production télévisuelle ou cinématographique, le directeur de la photographie doit planifier le choix et la gestion du matériel et des techniques de prise de vue. Travaillant en étroite collaboration avec le réalisateur, il étudie les scénarios en vue de déterminer les besoins en termes d’images (ambiance, intensité des couleurs, luminosité, effets spéciaux, etc.).
Il revient également au directeur de photographie de choisir les caméras, les pellicules, le matériel ainsi que l’emplacement de tournage. Ensuite, il supervise l’installation du matériel de même que le travail des autres techniciens impliqués dans le tournage. De temps en temps, il vérifie la qualité des pellicules développées. Et si nécessaire, il apporte des retouches.
Quelle formation pour devenir directeur de la photographie ?
Les savoirs et savoir-faire indispensables à l’exercice du métier de directeur de la photographie s’acquièrent dans une école supérieure ou dans une haute école spécialisée.
Le titre de designer ES en communication visuelle, spécialisation photographie obtenu en 2 ans après le baccalauréat permet d’intégrer ce corps de profession. Mais pour accroître ses chances d’employabilité, il est recommandé d’intégrer un cycle bachelor ou master en visant notamment ces diplômes :
- le bachelor of Arts HES en communication, mention photographie ;
- le master of Arts HES en design, mention photographie ;
- l’histoire de l’art, design graphique, séquence 2D/3D ;
- la photographie appliquée, la photographie plasticienne (Bac +5).
Quel est le salaire moyen d’un directeur de la photographie ?
Le directeur de photographie est un intermittent de spectacle, rémunéré sur la durée de son contrat de tournage. Son salaire varie essentiellement en fonction des moyens de production. Pour un débutant, le barème syndical fixe son salaire entre 1 100 et 2 250 euros par semaine.
Scénariste
En quoi consiste le métier de scénariste ?
Le profil de scénariste est incontournable dans l’univers cinématographique. C’est un acteur clé de toute réalisation artistique. En effet, le succès de tout projet dépend de sa capacité à construire une intrigue attachante, à écrire de bons dialogues et à développer des personnages. Seul ou en équipe, il rédige la trame narrative d’un film, d’un jeu vidéo ou d’une série.
Mais plus que de l’écriture, le métier de scénariste renvoie à la composition d’une histoire, en tenant compte des effets visuels qui permettront aux spectateurs de s’y projeter. Partant d’un synopsis qui résume les grandes lignes de l’intrigue et permet de planter le décor, le scénariste se lance ensuite dans la rédaction séquence après séquence pour créer un rythme et une cohérence.
Description des lieux et des personnages, effet de lumière, durée de la scène, emplacement de la caméra… le scénariste remplit à la fois une fonction de créateur et de technicien.
Quelle formation pour devenir scénariste ?
Créatif, imaginatif et artiste dans l’âme, le scénariste a beaucoup plus besoin de certaines compétences spécifiques que de diplômes. Toutefois, il est important de suivre une formation pour s’initier aux techniques de rédaction. Le futur scénariste peut donc viser l’un ou l’autre de ces diplômes :
- le titre RNCP de réalisateur-concepteur (accessible après le niveau Bac +3) ;
- le diplôme de création de séries télévisées (Bac +5) ;
- le master professionnel scénario et écriture audiovisuelle ;
- le master professionnel scénario, production et réalisation.
Quel est le salaire moyen d’un scénariste ?
La rémunération d’un scénariste varie en fonction de sa notoriété et du succès de la production. Un débutant peut espérer gagner minimum 1 500 euros brut par mois en droit d’auteur.
Pour un scénariste confirmé, la rédaction d’un film de 90 minutes peut lui valoir une rémunération de 61 000 euros.
Pour une série télévisée, le salaire moyen d’un scénariste par épisode est de 1 500 euros et de 3 500 à 4000 euros quand il s’agit d’un film d’animation.Par ailleurs, aux États-Unis, les plus réputés du domaine peuvent gagner jusqu’à 100 000 dollars pour les films dont le budget dépasse 5 millions de dollars.
Costumier
En quoi consiste le métier de costumier ?
Professionnel de la couture, le costumier a pour mission principale d’habiller les acteurs d’une scène en tenant compte des indications des réalisateurs et des décors scénographiques de la production. Très souvent, il travaille dans un atelier de confection, mais peut être amené à se déplacer sur les plateaux de tournage, dans les coulisses ou dans les loges.
Acteurs, danseurs, chanteurs, mannequins, musiciens et présentateurs télé sont des exemples de professionnels qui ont recours aux services d’un costumier. Dans le cadre d’un film d’époque, il doit effectuer des recherches documentaires, historiques et iconographiques sur la période (antiquité, Moyen Âge) afin de traduire le contexte le plus fidèlement possible.
Quelle formation pour devenir costumier ?
Le prétendant au métier de costumier peut commencer par préparer un CAP métiers de la mode-vêtement floue qui dure 2 ans après le niveau de 3e. Après le baccalauréat, plusieurs diplômes du niveau Bac + 3 lui permettront d’accéder au métier et de l’exercer au mieux :
- Le DN-MADE, mention mode ;
- Le Diplôme d’État (DE) des arts et techniques du théâtre, parcours costumier, option réalisation et régie ;
- Le Diplôme d’État (DE) de scénographie costume.
Quel est le salaire moyen d’un costumier ?
Le salaire d’un costumier tourne autour de 1 500 à 2 000 euros brut par mois. Cependant, lorsqu’il évolue en libéral, il peut gagner des contrats susceptibles de lui rapporter des milliers d’euros en quelques semaines.
Nous espérons que cette liste de métiers de l’audiovisuel vous aidera à faire votre choix. Pour compléter votre réflexion, vous pouvez découvrir notre liste des métiers du cinéma.
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